la baule+ Juillet 2023 // 39 Courrier des lecteurs Librairie des Palmiers. Je fais référence au courriel de Pascale T., dans votre numéro de juin, et souhaite m’associer à ses propos concernant le professionnalisme, la disponibilité et l’amabilité des cinq personnes assurant le bon fonctionnement, non seulement de la librairie des Palmiers, mais aussi du relais Poste, très efficace et pratique (et ouvert le dimanche). Un grand merci à cette super équipe ! Isabelle M. (courriel) Civisme à La Baule, Avenue de Gaulle. Chaque mois j’attends La Baule+ avec impatience, car rarement « sur ma faim » ! Ainsi les pages de ThierryPaul Millemann m’ont passionné ! Où seraient donc mes interrogations ? Il est certes évidemment de bon ton de flatter l’ego du climat municipal - pages 8 et 9 Juin 2023 - mais il y a un oubli bien fâcheux de Frédéric Dabi, à moins que... Laissant trainer mes yeux et oreilles, et sans m’abriter derrière mon petit doigt, avenue du Général de Gaulle, particulièrement du côté place Leclerc, il semble bien que les consignes écrites à l’entrée de cette avenue, soient pour le moins non respectées, côté Police en tout cas... Côté tenue vestimentaire, c’est plus que désobligeant ! C’est affligeant, déplacé, choquant et inapproprié ! Côté civisme, c’est encore moins reluisant pour un Baulois de souche - j’ose le dire - et pour un Baulois de cœur et de bon sens ! (Voir le livre de Sonia Mabrouk en 2019). Côté enseignes, commerces et établissements, le comble et le ridicule perdurent - faits pas nouveaux cependant ! Voudrait-on détruire cette emblématique avenue que l’on ne s’y prendrait pas autrement ! Et ce ne sont pas les services d’urbanisme qui vont régler le problème, à coups de « ripolinades » non réfléchies ! Mais où est donc le représentant des commerçants dans cette avenue? Visiblement aux abonnés absents... Quant à Frédéric Dabi, il serait « extrêmement satisfaisant » (sic), qu’il diligente une enquête IFOP auprès des acteurs essentiels à l’économie industrielle touristique de La Baule, avenue de Gaulle en priorité ! Conclusions - s’il en faut - car ce n’est pas en septembre qu’il faudra agiter le carton rouge : les acteurs économiques de l’avenue de Gaulle sont en majorité désappointés, et le mot est faible ! Les clients s’en détournent, y compris ceux souhaitant investir ! Moralité. La vérité ! Toute la vérité ! Pour être crédible! Bernard Brianceau (courriel) Merci, Monsieur, pour votre courriel. Nous précisons que le sondage IFOP évoqué dans notre précédent numéro a été réalisé nationalement auprès de villes tests sur le thème du climat municipal à mi-mandat. Dans ce contexte, il ne s’agissait pas pour l’IFOP d’étudier les points particuliers d’une ville, mais de poser des questions générales sur la satisfaction des électeurs concernant des aspects tels que sécurité, culture, environnement… Vous évoquez la tenue vestimentaire qui est un sujet complexe, relatif aux libertés individuelles. Or une municipalité a des pouvoirs restreints dans ce domaine, sauf à interdire de se promener torse nu. En ce qui concerne l’avenue de Gaulle, il faut savoir qu’il y a maintenant une grande majorité de franchises qui s’impliquent peu dans la vie locale. Nous avons demandé sa réaction à la Ville de La Baule, qui nous a communiqué la réponse suivante : Réponse de la Ville de La Baule : Dès son arrivée en juillet 2020, l’actuelle municipalité a placé la sécurité des biens et des personnes en priorité absolue et a, dans ce cadre, lancé de nombreuses mesures de prévention des incivilités : obligation du port d’une tenue décente en sortie de plage, utilisation des poubelles publiques pour tous les déchets, interdiction de consommation d’alcool sur l’ensemble de l’espace public, interdiction de l’usage de la chicha (ou pipe à eau) sur le même espace… Si la situation n’est pas encore parfaite, des évolutions positives certaines ont été constatées. Certes, lorsque la population est multipliée par dix l’été, nous devons faire avec nos moyens, même si la Police municipale a été considérablement renforcée et est très présente sur le terrain. C’est pourquoi nous concentrons les efforts de la Police municipale plutôt sur les arrivées de trains les vendredis et samedis midi, et sur les sorties de plages à partir de 17h, en particulier au niveau de l’avenue de Gaulle. En juin, nous avons fait le choix de la pédagogie et de la prévention, plutôt que de la répression que nous privilégions dès que la saison haute commence vraiment (10 juillet au 20 août). Nous faisons en fonction de nos moyens, mais les résultats sont là, incontestables, été après été, depuis trois ans. S’agissant de la « diversité » des vitrines des commerces de l’avenue De Gaulle, il faut savoir qu’une municipalité ne peut intervenir sur la façon dont un commerçant gère son enseigne. Nous essayons déjà de faire respecter le Règlement local de publicité en limitant le nombre anarchique de flammes avec des résultats en progression. Le lecteur ferait bien aussi de se tourner du côté d’un certain nombre de propriétaires de pas-de-porte de cette artère commerciale centrale qui, à coup de baux précaires, entraînent le fort roulement des occupants qui ne sont souvent que des commerçants estivants, présents les cinq mois de la saison et qui disparaissent ensuite. Il ne faut pas oublier également que d’autres artères de notre ville accueillent de nombreux commerces, comme l’avenue Lajarrige, le centre-bourg d’Escoublac, une grande partie de l’avenue de Lattre ou encore le quartier du casino. Il ne lui aura pas échappé que dans l’étude menée par l’IFOP et relayée par le mensuel dans son édition du mois de juin, quand 80 % des Baulois se déclarent satisfaits de l’action de la municipalité, ce chiffre monte à 89%auprès des commerçants et artisans de la commune. Ecrivez-nous : Courriel: redaction@ labauleplus.com
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