La Baule+

la baule+ Juin 2023 // 9 63 % des Baulois répondent que la situation de la ville s’est plutôt améliorée depuis juin 2020… En juin 2021, ce chiffre était de52%, onestdoncà11points de plus. C’est une question qui est complexe car, dès que l’on a le sentiment que la ville rentre dans le rang et qu’elle devient inerte, il y a une idée de déclin. Cette fois-ci, le sentiment de détérioration n’est que de 14 %, c’est sans doute aussi lié aux grands travaux qui ont commencé sur le boulevard de mer. Nous venons de travailler sur la ville de Montpellier : il y a eu beaucoup de travaux, mais cela n’a pas empêché d’observer des résultats excellents car l’équipe municipale a su expliquer cela. C’est également le cas à La Baule. On a donné un cap et un calendrier, tout cela pour que la ville devienne encore plus belle. Donc, le degré d’acceptation est majoritaire. On n’observe pas une fragmentation ou un sentiment de déclin, comme c’est le cas dans d’autres villes, et c’est vraiment spectaculaire. Une ville qui apparaît comme privilégiée 78 % des Baulois considèrent que cette ville défend des valeurs : quelles sont-elles ? Nous n’avons pas posé de questions ouvertes, qui auraient pu être intéressantes. Mais quand on analyse les autres résultats, on comprend très bien que ce sont des valeurs de sérénité, de calme, d’ouverture, d’attractivité, de mouvement… C’est une ville qui apparaît comme privilégiée, mais qui n’est pas hors de l’histoire. On voit dans de nombreuses villes dans lesquelles nous travaillons à quel point la question de la transition écologique devient centrale. La Baule est une ville bleue, puisque c’est une ville au bord de l’Océan, mais c’est aussi une ville verte à travers un excellent crédit de confiance accordé aux élus sur la question écologique. Pendant très longtemps, il y a eu le sentiment d’un développement économique difficile, alors que selon votre étude 77 % des Baulois estiment que leur ville est en progression. Comment analysez-vous ce changement ? Il y a eu les années Guichard, qui ont été florissantes pour La Baule. Il a été réélu systématiquement. Mais c’étaient des années où la ville apparaissait peut-être comme une belle endormie. Depuis quelques années, c’est une ville qui est perçue comme en développement. Donc, les choses s’améliorent. C’est un développement positif et profitable à tous. Quels conseils donneriez-vous à Franck Louvrier en lui présentant cette étude ? Je mettrais en avant d’abord des résultats extrêmement bons en termes de satisfaction de vivre, d’évolution et d’image. La ville a une vraie identité. Pour le titiller un peu, je mettrais en avant quelques signaux faibles, comme le fait qu’il n’y ait qu’un tiers des gens qui considèrent que la ville est ouverte à tous. C’est sans doute une question d’accès financier, mais il n’y est pour rien. Honnêtement, l’offre de logements et l’offre de soins sont des choses qui ne dépendent pas complètement de lui. Mais, en résumé, les résultats sont extrêmement satisfaisants par rapport au passé et par rapport à ce que l’IFOP peut mesurer dans d’autres villes. Entretien avec Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP

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