La Baule+

la baule+ Avril 2022 // 35 C’était difficile à accepter, parce que c’était toute ma vie. Maintenant, la musique m’épanouit profondément. Ce n’est plus une compétition, c’est surtout quelque chose qui me nourrit énormément et que j’ai envie de transmettre à mes enfants et à mes proches, mais aussi au public. C’est une façon de se mettre à nu, d’une certaine façon, que de faire écouter sa musique, beaucoup plus que d’interpréter des rôles au cinéma. C’est pareil lorsque l’on écrit un livre ou un film. Maintenant, la question est de savoir si l’on crée pour soi ou pour les autres. Quand on est dans la création, c’est forcément pour partager... Il y a une vraie mélancolie dans ce que j’écris Quels sont les thèmes qui vous attirent ? Il y a une vraie mélancolie dans ce que j’écris, sur le plan musical et des textes. Je suis beaucoup moins à l’aise sur l’écriture des textes car cela demande une réflexion. Mais la musique vient comme un langage, c’est immédiat. J’aimerais beaucoup avoir des gens qui écrivent pour moi. On sait que vous partagez votre vie avec Laurent Delahousse : voyez-vous le monde différemment lorsque vous évoquez l’actualité ? Vous seriez en couple avec un banquier, vous parleriez sans doute de finances. Mais avec un journaliste, on imagine que vous devez discuter des conflits, des guerres ou des crises… Mon chéri est quelqu’un qui a un métier très chronophage, mais aussi terrible, parce qu’il est confronté à des nouvelles effroyables. Dans le journalisme, on parle de sujets terribles, parce que c’est ce qui attire les gens. Pour tout vous dire, nous ne parlons absolument pas de tout de cela, car pour moi la famille est un refuge. Il n’y a pas de mots pour expliquer ça, c’est la base de tout ! Quel est votre lien avec La Baule ? Je viens à La Baule quand j’ai besoin de me ressourcer. C’est un endroit magique et je suis venue avec mes enfants à plusieurs reprises. Propos recueillis par Yannick Urrien.

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