La Baule+

la baule+ 6 // Janvier 2022 Science ► Des scientifiques apportent les preuves modernes de l’existence de Dieu Michel-Yves Bolloré : « L’univers a été réglé par un Dieu créateur avec une précision qui est absolument inouïe. » Des médias, dans le monde entier, parlent du livre de Michel-Yves Bolloré et d’Olivier Bonnassies qui a longtemps été numéro un des ventes en France. Pendant près de quatre siècles, les découvertes scientifiques se sont accumulées, laissant penser qu’il était possible d’expliquer l’univers sans avoir besoin d’un créateur. De façon imprévue, le balancier de la science est reparti en sens inverse: « Les découvertes se sont succédé, venant dynamiter les certitudes ancrées dans l’esprit collectif du XXe siècle. Aujourd’hui le matérialisme, qui n’a jamais été qu’une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle. » Ainsi, des scientifiques de haut niveau, qui ont travaillé pendant plusieurs années, affirment qu’ils ont maintenant les preuves de l’existence de Dieu. Michel-Yves Bolloré est ingénieur en informatique, maître ès sciences et docteur en gestion des affaires de l’Université Paris Dauphine. De 1981 à 1990, il a participé avec son frère, Vincent, à la direction du groupe Bolloré dont il gérait la branche industrielle. En 1990, il a fondé son propre groupe, France Essor, dont l’activité est centrée principalement sur l’industrie mécanique. « Dieu, la science, les preuves. L’aube d’une révolution » de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies est publié aux Éditions Trédaniel. La Baule + : Je me souviens des propos de Jean Guitton qui expliquait dans « Dieu et la science» que plus les scientifiques s’évertuaient à tenter de démontrer que Dieu n’existe pas, plus ils se heurtaient àunmur. Aujourd’hui, les dernières avancées permettent de constater que plus les scientifiques font des recherches, plus ils en arrivent à croire en Dieu… Est-ce la finalité de votre livre ? Michel-Yves Bolloré : Effectivement, le livre de Jean Guitton et des frères Bogdanov a eu un énorme succès, plus de 1,5 million d’exemplaires en France, et cela prouve que, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la question de Dieu et la science intéresse le public. La question de l’existence de Dieu est liée à une autre question : y a-til une vie après cette vie ? C’est une question qui nous intéresse directement. Aujourd’hui, en France, la moitié des gens ne croient pas en l’existence de Dieu, selon un récent sondage IFOP, mais il y a un réel intérêt sur ce que la science peut apporter sur cette question. Il y a eu beaucoup d’eau sous les ponts entre l’époque du livre de Jean Guitton et des frères Bogdanov, et notre livre, parce qu’en vingt ans la science a fait d’énormes progrès. D’abord, pendant très longtemps, en ce qui concerne l’expansion de l’univers, beaucoup de scientifiques ne voulaient pas entendre parler d’un début de l’univers, parce que le début de l’univers, cela signifie l’existence de Dieu et ils espéraient beaucoup qu’après une phase d’expansion, l’univers allait se contracter et revenir sur un point tout petit pour exploser ensuite. C’est ce que, pendant très longtemps, les gens ont appelé le Big Crunch. On a démontré en 1998 que cela ne se produirait pas et on a compris que l’univers avait bien un début et une fin. Plus récemment, les matérialistes se sont beaucoup raccrochés à l’idée qu’il pourrait y avoir une suite d’univers et que le nôtre pourrait être le fils d’un autre univers. Il y a eu un grand théorème d’un scientifique russe, en 2003, démontrant qu’il ne pouvait pas y avoir une suite d’univers infinis et que tout univers a un début. Il y a eu des révolutions scientifiques qui se sont produites dans les vingt dernières années et l’on ne connaissait pas ces éléments à l’époque du livre de Jean Guitton et des frères Bogdanov. Aujourd’hui, les savants ont beaucoup plus de problèmes avec le début et la fin de l’univers, et l’on peut reconnaître que les savants se posent de plus en plus la question métaphysique de l’existence de Dieu. Tous les gens qui ont essayé de créer la vie à partir des soupes primitives y ont renoncé La question de la biologie est encore plus incroyable, parce que la combinaison biologique qui permet de faire ce que nous sommes ne peut pas dépendre du hasard, tant c’est précis et finement réglé… En 1850, Darwin a dit que la vie a pu apparaître dans une soupe primitive qui était riche de tas d’éléments chimiques, avec du soufre et beaucoup de chaleur, peutêtre des éclairs de tonnerre et, en touillant tout cela, la vie a pu apparaître. Entre 1950 et 1970, il y a eu de nombreuses expériences dans de grandes universités américaines, pour essayer de constituer les soupes primitives et essayer de voir si l’on pouvait se rapprocher de la cellule humaine, ou si une cellule humaine sortirait de la soupe primitive. Finalement, en 1980, on a commencé à découvrir ce qu’était l’ADN, le ribosome et l’ARM. On sait que c’est comme des ordinateurs, la moindre petite cellule est équipée de plusieurs ordinateurs qui sont extrêmement complexes. On sait maintenant qu’une cellule est tellement compliquée que tous les gens qui ont essayé de créer la vie à partir des soupes primitives y ont renoncé. Il n’y a plus aujourd’hui dans le monde entier aucune expérience pour essayer de touiller une soupe primitive et tenter d’en tirer une cellule vivante. C’est une preuve très forte du fait qu’il est impossible d’espérer qu’une cellule vivante puisse sortir de cela. Ce chapitre sur la biologie est l’un des plus intéressants. Les hébreux détenaient des vérités sur la nature de l’homme et de l’univers qui sont tout à fait extraordinaires Il y a aussi un chapitre très marquant sur l’énigme du peuple hébreu : comment a-til été le premier, il y a des centaines d’années, à proclamer une vérité qui est aujourd’hui reconnue par les scientifiques ? C’est une histoire extraordinaire. Il y a une anomalie de l’histoire. Il y a plus de deux mille ans, tous les grands peuples du monde, les Égyptiens, les Perses, les Mésopotamiens, les Grecs et les Romains pensaient qu’il y avait des divinités et tout le monde pensait que le soleil était une divinité, tout comme la lune, et qu’il y avait des divinités dans les étoiles, dans les ruisseaux ou dans les rochers. Finalement, il y avait un petit peuple, le peuple hébreu, et ces gens n’avaient pas d’observatoires, de télescopes ou d’universités. Ils avaient des moutons, ils habitaient sous des tentes et c’étaient les seuls qui affirmaient que le soleil et la lune étaient juste des luminaires dans le

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