La Baule+

la baule+ 2 // Janvier 2022 La physionomie de notre presqu’île a beaucoup évolué, notamment grâce au numérique. Le développement de la vie à l’année s’observait bien avant la crise sanitaire, grâce à l’installation d’entrepreneurs dont l’activité professionnelle facilitait la délocalisation hors des grands centres urbains. Cette tendance s’est amplifiée avec l’instauration du télétravail depuis presque deux ans. Les élus de nos communes font état d’une hausse des inscriptions dans les écoles et de la réouverture des commerces de proximité. Dans notre vie quotidienne, on observe aussi cela lorsqu’il y a, non pas des embouteillages, mais une circulation chargée hors saison, ce qui n’était pas le cas auparavant. Ces mutations nous amènent à nous interroger sur les conséquences qui en découlent : l’équilibre entre le développement économique et la préservation de notre cadre de vie, la hausse des prix du foncier, qui contraint les jeunes de nos territoires à s’éloigner, la nécessaire adaptation des services publics à cette évolution (aménagement des routes, cadencement des transports, offres sportives ou de loisirs). Mais nous ne vivons pas dans une bulle et chacun devra accepter le constat que le monde a profondément changé au cours de ces deux dernières années. Ce séisme, qui est presque civilisationnel, a un impact sur notre perception des libertés et sur notre mode de vie, celui de la classe dite moyenne, de la propriété individuelle, de la liberté d’entreprendre. Certains redoutent que cette existence agréable dont le Graal serait de « vivre au pays des vacances » ne représente qu’une parenthèse dans l’histoire de l’humanité, tandis que d’autres affirment qu’en 2030, « vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ». Ces thèmes peuvent sembler éloignés et, pourtant, ils sont tous liés car, comme dans une chaîne, ils relient l’infiniment petit – notre vie locale et nos préoccupations quotidiennes – à la globalité du monde qui évolue. Ainsi, voilà ce qui constitue en résumé la vocation d’un journal édité sur papier au XXIe siècle. La galaxie Zuckerberg, avec les réseaux sociaux et la précarité du cloud, incarne l’ère de l’instantanéité, de l’impulsivité et du clash au détriment de la réflexion et de la mémorisation, la galaxie Marconi, avec la radio, puis la télévision, celle de la magie de suivre les événements en son et images en temps réel à l’autre bout du monde, alors que la galaxie Gutenberg, l’écrit, demeure celle du recul, de l’analyse et du temps long, pour ainsi dire gravé dans le marbre. Telle est la mission de La Baule+ : celle d’être un journal qui vous accompagne chaque mois pour vous informer, vous divertir, vous cultiver en vous proposant des articles de haut niveau, des analyses, des rencontres et des découvertes. Merci à vous, chers lecteurs, toujours aussi attentifs, pour votre fidélité. Merci à tous les annonceurs qui se font connaître auprès du plus grand nombre en choisissant de faire de la publicité dans nos colonnes et en contribuant ainsi au financement de votre journal. Merci à tous nos distributeurs qui permettent chaque mois d’entretenir ce lien. En cette période encore difficile et si incertaine sur le plan sanitaire, nos pensées vont surtout vers ceux qui souffrent ou ont souffert, directement ou indirectement, de cette pandémie. Prenez bien soin de vous en vous protégeant et, pour les jeunes, en veillant à préserver les plus faibles et les plus fragiles. Très belle année 2022. Fabienne Brasseur Yannik Urrien Bonne année 2022 Un dentiste Baulois interpelle l’Éducation nationale : le port du masque est néfaste pour les enfants ! les conséquences néfastes sont nombreuses. L’air n’est plus suffisamment réchauffé et dépoussiéré comme il doit l’être lors du passage normal dans les fosses nasales avant d’arriver aux poumons. Le sang chaud qui arrive du cerveau n’est plus refroidi au contact de cet air froid. Notre cerveau surchauffe et fatigue. » Le médecin ajoute : « Nous nous auto-intoxiquons par le gaz carbonique que nous rejetons dans le masque. L’hypercapnie, terme scientifique qui désigne une trop forte concentration de CO2 dans le sang, constitue un vrai risque pour le cerveau qui consomme à lui seul 20%de l’oxygène total qui rentre par les poumons. Les conséquences peuvent aussi conduire à une dépression du système nerveux central, une élévation de la fréquence cardiaque, des sautes d’humeur et de fatigue, des nausées, des vomissements, jusqu’à la perte de conscience. Comme les symptômes apparaissent plus rapidement avec l’effort physique, le port du masque est fortement déconseillé en courant, à vélo, ou toute autre activité sportive. » C’est pour toutes ces raisons que le docteur François Thibault Baulois, spécialiste de la bouche (chirurgien-dentiste) trouve dramatique que l’on oblige les enfants en classe à conserver le masque toute la journée, sans pauses respiratoires régulières à l’air libre. Il souhaite alerter l’Éducation nationale, sur la nécessité d’instaurer au moins 2 pauses par jour de 10 minutes en extérieur sans masques. (L’idéal serait 10 minutes par heure en plein air, même si, le docteur Thibault comprend que cela soit difficile à mettre en œuvre.). Les adultes peuvent s’échapper facilement de cette contrainte par le télétravail, les pauses-café ou cigarettes… Mais un enfant n’a pas d’autre choix que de subir la stricte règle qui leur est imposée par l’actuel contexte sanitaire, tentant sagement de se ventiler à travers un masque humide. En effet, par la respiration buccale, nous asséchons notre bouche et raréfions la salive protectrice des dents et des muqueuses : « Des conjonctivites rebelles à tout traitement se déclarent chez les porteurs de lunettes. L’air inspiré peutêtre chargé de microscopiques fibres constituantes des masques dont le marquage «CE » ne garantit pas complètement l’innocuité à ce sujet, et qui viennent coloniser les alvéoles pulmonaires, portes ouvertes aux futurs problèmes respiratoires graves. » Le docteur François Thibault, engagé dans la prévention, alerte sur les néfastes conséquences du port du masque dont on mesurera peut-être les conséquences dans quelques années, comme on l’a fait trop tard pour l’amiante. Le docteur François Thibault, qui habite à La Baule, alerte les parents sur les conséquences dommageables du port du masque pour la santé des enfants. En effet, les médecins ont parfois émis des réserves quant aux conséquences du port du masque, mais, pour la première fois, un spécialiste de la bouche alerte sur les effets néfastes pour la santé des enfants. François Thibault souligne que « le port du masque rendu obligatoire dans de nombreuses situations de la vie courante a fortement perturbé notre respiration. Bien respirer pour alimenter notre corps et donc notre bouche en oxygène n’est plus une évidence. On ne le sait pas, mais beaucoup d’entre nous sommes passés en respiration buccale, le flux d’air étant insuffisant par des narines couvertes et La Chambre régionale des Comptes Pays de la Loire vient de publier son rapport sur les comptes de Cap Atlantique pour les années 2014 et suivantes. D’abord, les magistrats rappellent qu’il y a eu depuis 2014 de nombreux transferts de compétences des communes membres vers Cap Atlantique. Cependant, «l’exercice de certaines d’entre elles (eaux pluviales, enseignement musical, tourisme) demeure en réalité partagé entre les communes membres et Cap Atlantique. Les modalités de gestion et d’entretien des ouvrages et équipements liées à ces compétences imbriquées ont été insuffisamment anticipées. Cap Atlantique a en outre externalisé l’exercice de ses compétences vers des satellites, comme l’ont fait aussi les communes membres, créant un écosystème institutionnel propre à la presqu’île guérandaise. Si le contrôle régulier de ces satellites et partenaires s’avère sérieux, il faut fiabiliser les informations comptables relatives aux flux financiers croisés et aux mises à disposition. » Un pacte financier et un projet de territoire à préciser Le rapport indique que « la forme très sophistiquée de cette ressource a permis de s’adapter à chaque transfert et chaque objectif, mais elle manque de lisibilité. Par ailleurs, si la mutualisation des personnels a progressé, les réalisations manquent également de lisibilité, de même que la stratégie de péréquation interne, entre communes membres. L’intégration communautaire sur le territoire de la presqu’île guérandaise est donc réelle, mais encore limitée. » La CRC ajoute que « la rédaction d’un projet de territoire, annoncé dans la charte fondatrice de Cap Atlantique, mais jamais réalisé, et d’un pacte financier plus précis, avec des objectifs clairs et des indicateurs mesurables, devrait permettre d’améliorer ces points et de contribuer à une meilleure intégration. » Une lisibilité des comptes à poursuivre Le rapport est positif puisqu’il est clairement indiqué que « la santé financière de Cap Atlantique est satisfaisante», notamment « en raison du fort dynamisme de ses bases fiscales, et d’une évolution maîtrisée de ses dépenses. » Mais cette situation favorable « ne doit pas faire obstacle à l’effort nécessaire de fiabilisation de l’information comptable». Par exemple, «la gestion des ressources humaines est fortement impactée par les transferts successifs de compétences. La chambre relève surtout que le recours aux indemnités d’activités accessoires, pour rémunérer le travail mutualisé, s’est effectué au prix de nombreuses irrégularités. Les situations identifiées devront être régularisées ». Enfin, sur la gestion des déchets, « la gestion de Cap Atlantique n’appelle pas d’observation critique de la part de la chambre, et la récente extension de la consigne de tri des déchets plastiques paraît positive ». Cap Atlantique : les remarques de la Chambre régionale des Comptes

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