La Baule+

la baule+ Août 2022 // 37 insuffisants. Plusieurs autres points méritent d’être mis en avant. Je ne veux pas évoquer l’impact de ces engins cauchemardesques sur certains animaux fréquentant nos côtes (oiseaux de mer, chauve-souris, multiples espèces de poissons, etc.), cela a déjà été étudié par des scientifiques très compétents. Cependant, n’a pas été abordé par votre lecteur le problème des vibrations produites par ces monstres hideux quand l’ensemble du parc sera opérationnel. Allons-nous les ressentir jusque dans nos demeures et trembler ou tressauter en permanence ? Dans quelques semaines, lorsque le soleil se couchera plus tôt, leur ombre terrifiante ne vat-elle pas se propager sur les magnifiques bâtisses du front de mer de La Baule ? La chaleur produite par les câbles sous-marins transportant l’électricité produite ne peut pas être sans incidence néfaste sur les homards, araignées de mer, et autres tourteaux que nous apprécions particulièrement, les ferat-elle fuir ou bien seront-ils cuits prématurément? Leurs feux signalétiques, situés au sommet des nacelles ne peuvent que provoquer des pollutions visuelles, voire gêner et provoquer de graves accidents concernant le trafic maritime et aérien. Tremblez, tremblez, bonnes gens, vous allez intensément regretter de ne pas avoir les merveilleux avantages d’une centrale à charbon ou d’une centrale nucléaire sur le territoire de votre commune. R.T (Courriel) La Baule + Le télétravail a permis de concrétiser mon rêve, celui de m’installer à La Baule à l’année. J’ai découvert votre ville il y a dix ans et j’ai vraiment eu un coup de foudre. Bravo aussi pour le succès de votre journal, dans beaucoup de villes les piles de journaux ou magazines gratuits baissent très lentement et il suffit de voir, notamment au début du mois, le rythme de baisse des La Baule + pour mesurer l’engouement. C’est toujours un plaisir de le lire car il est diversifié et on a souvent des opinions que l’on ne trouve pas ailleurs. Une amie me disait que le journal gratuit de La Baule est souvent plus intéressant que le payant ! Je confirme. Je voulais aussi défendre mon point de vue sur les éoliennes. La vague de protestations s’explique par le trouble à l’habitude visuelle mais, au bout de quelques mois ou années, lorsque le regard sera accoutumé aux éoliennes, cela ne dérangera plus personne. Le même mouvement a été observé lors de la construction de la Tour Eiffel par les riverains ! Quant à l’efficacité ou non des éoliennes, attendons quelques années pour avoir un peu de recul… Il faut raison garder sur ce sujet à mon avis. Quentin (Courriel) Merci, Quentin, pour votre message qui nous fait extrêmement plaisir. Vous évoquez « le journal gratuit de La Baule » ce qui pourrait sous-entendre un lien particulier avec la ville. Or, nous sommes indépendants à 100 % et nous sommes un journal gratuit, avec un fort ancrage éditorial sur la presqu’île guérandaise, particulièrement La Baule où nous avons nos bureaux. Le journal est tiré à 35 000 exemplaires de septembre à juin et à 45 000 Dans notre précédent numéro, nous avons publié un rectificatif des Chantiers de l’Atlantique indiquant que Monsieur Philippe Kasse, des Chantiers de l’Atlantique, n’a jamais dit que l’on pourrait apercevoir les éoliennes uniquement les jours de très beau temps et que ces éoliennes auront la taille d’une tête d’épingle pour les riverains. Yann Gontier, directeur de la communication des Chantiers de l’Atlantique, précisait également que « Chantiers de l’Atlantique n’est pas à l’origine de ce projet de parc éolien en mer du banc de Guérande. » Suite à ce droit de réponse, Patrick Penuisic nous adresse un lien Internet vers le site d’Europe 1 qui a publié un article le 18 juin 2020 où l’on peut lire : « Ce parc de 80 éoliennes dispersées à l’horizon, à 12 km de la côte, sera quasi invisible, nous assure Philippe Kasse, des Chantiers de l’Atlantique, en charge du projet.» Patrick Penuisic nous fait cette remarque : « Je n’ai rien inventé. » Cela nous amène à apporter la précision suivante à l’attention de Patrick Penuisic et de nos lecteurs. Il est exact que le site d’Europe 1 a bien cité Monsieur Kasse, mais même Europe 1 peut se tromper. Le site ne publie pas d’enregistrement avec la voix de Monsieur Kasse et c’est le journaliste qui émet ce commentaire. Parfois, des jeunes journalistes peuvent commettre des erreurs, surtout lorsqu’ils ne maîtrisent pas un sujet. En l’occurrence, l’intéressé a très bien pu écrire son papier pour le lire à l’antenne en faisant des recherches sur des blogs ou des réseaux sociaux, avec souvent des informations erronées, des noms qui ne sont pas exacts, des faits non datés, ou en reprenant le billet d’humeur d’un tiers en confondant des noms… La déformation de l’information, même sans intention de nuire, est de plus en plus courante avec les réseaux sociaux et c’est pourquoi il faut être attentif et vigilant. Le meilleur moyen de ne pas se tromper est d’écouter ou de lire une interview en s’informant aussi sur sa date de réalisation, afin de pouvoir replacer les propos dans le contexte de l’époque ou de l’événement. Y. Urrien. Précisions sur le rectificatif des Chantiers de l’Atlantique Ecrivez-nous : La Baule+, 1 Parc de Mesemena, 44500 La Baule Courriel: redaction@labauleplus.com exemplaires en juillet-août. Effectivement,comme vous avez pu le constater, tous les exemplaires sont très rapidement accaparés, ce rythme constituant évidemment une preuve de succès. À cela viennent s’ajouter environ 10 000 lecteurs en ligne via le site internet kernews.com. Par définition, le journal n’étant pas distribué dans les boîtes aux lettres, mais simplement mis à disposition dans des présentoirs, s’il n’intéressait pas, il serait délaissé, c’est factuel. La Baule +. Résident estival, je suis agréablement surpris de la qualité des sujets traités dans votre journal. L’insouciance des vacances favorise l’attention de sujets sérieux et d’actualité. Georges B. (Courriel) Merci, Georges, pour votre message. Notre ligne éditoriale est celle d’un journal au positionnement diversifié, généraliste, multigénérationnel et intellectuellement enrichissant. C’est une grande satisfaction pour nous que cela soit reconnu ainsi par nos lecteurs. Burkini. Je vous remercie d’avoir publié mon texte sur le burkini, même si vous avez censuré un paragraphe qui comparait l’actualité avec un passé vécu par nos ancêtres, et peut-être à vos yeux un peu trop réaliste, mais qui reflétait la triste réalité. Néanmoins, merci de l’avoir mentionné. Comme vous le dites, c’est un sujet sensible, où seule la sensibilité de ces individus est prise en compte, mais pas celle des Français. Un jour, il faudra pourtant bien qualifier sans ambages tous ces dangers. Je vois que je ne suis pas le seul à réagir, mais nous sommes encore que très peu nombreux, et comme d’autres, j’aimerais une saine réaction, éventuellement à la limite du dictatorial, de la part des autorités. Soyez certains que ces attitudes ne sont absolument pas dictées par des principes religieux, ou autres excuses évoquées, mais par simple provocation face « aux ventres mous » représentés par 90 % de la population. Je peux en attester car j’ai été le témoin oculaire le 18 juin, sur le parking de la Mairie de La Baule, de l’arrivée de 2 voitures occupées chacune par 3 femmes, donc au total 6 personnes, habillées à l’Européenne. Ces femmes, garées contre l’immeuble, se sont mises à l’abri des regards pour se changer et s’accoutrer de burqas, avant de se diriger avec arrogance, vers la plage. Si ce n’est pas de la provocation, j’aimerais qu’on me donne le qualificatif d’une telle attitude. À ce sujet, ce 18 juin, nombreuses ont été les familles qui ont quitté la plage, indisposées par ces présences envahissantes que j’ai visuellement estimées à 60 % de la population sur place. J’ai d’ailleurs adressé un courrier au Maire pour lui rapporter les faits. Puis-je espérer une réponse, mais surtout une action ? J-F. Bonnin (Courriel) Spectacles animaliers. Je souhaiterais dans le courrier des lecteurs donner un avis. À notre époque, suite à beaucoup de mouvements, pétitions, associations, les cirques proposent de moins en moins de spectacles animaliers. En conséquence, je ne comprends pas qu’une ville continue d’accepter un cirque qui maintient les animaux en cage avec parfois quelques malheureux bouts de toile sous une chaleur de 40° en juillet. En plus du dressage, je dirai plutôt de la maltraitance qui va avec ces spectacles. Muriel P. (Courriel) Merci, Muriel, pour votre message qui part d’une très belle intention, celle de la protection animale. Toutefois nous avons dû en occulter quelques passages (la commune, l’enseigne et l’appel au boycott). En effet, l’amalgame avec des personnes ou des entreprises est interdit, ainsi que l’appel au boycott. Il existe effectivement de nombreux mouvements sur ce sujet, mais il serait diffamatoire de cibler une entreprise précise sans apporter la moindre preuve et les tribunaux pourraient estimer que le constat visuel d’une personne qui n’est pas experte (qui ne serait pas vétérinaire, par exemple) est insuffisant pour démontrer des faits de maltraitance. Cette précision permettra sans doute d’éclairer d’autres lecteurs sur les limites du droit de la presse.

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