La Baule+

la baule+ Août 2022 // 3 sanction. Le nombre de verbalisations est ainsi en augmentation : il ne s’agit pas de faire du tout répressif, mais de faire comprendre qu’à La Baule-Escoublac il y a des comportements que nous n’acceptons pas ». En fait, « le seul problème conséquent que nous ayons eu à déplorer aura eu lieu dans la foulée du 14 juillet, où de petits groupes de voyous s’en sont pris aux forces de l’ordre. Il n’y a sans doute pas de hasard, puisqu’à mon grand regret la compagnie de CRS positionnée en renfort à La Baule, a été rappelée ce soir-là à Nantes ». De nouvelles dispositions pour mieux sécuriser tous les sites sensibles de la ville Franck Louvrier a par ailleurs évoqué « l’irruption de convois de gens du voyage fin juin et au tout début juillet » car, a-t-il expliqué, « malgré les précautions que nous avions prises, l’un d’eux, constitué d’une quarantaine de caravanes, s’est installé par effraction sur le terrain de foot du complexe Alain Burban à Escoublac, où il est resté trois semaines, sans trop de désordre. Un second convoi a été plus compliqué à gérer. Composé de plus de 150 attelages, il a surgi un dimanche en fin d’après-midi et a complètement bloqué la Route Bleue et l’accès à Escoublac. Pour éviter que la situation ne dégénère, nous avons préféré composer et leur laisser l’accès à un terrain jouxtant l’aérodrome. Et plutôt que de les laisser gaspiller l’eau des bornes incendie ou faire des branchements électriques illégaux, au risque de déclencher des feux ou une panne générale à l’aérodrome, nous avons effectué des branchements sécurisés. C’est dommageable, mais c’est le prix à payer pour garder le contrôle de ce genre d’occupations illégales. Bien sûr, dès leur arrivée, nous avons lancé toutes les procédures juridiques dont nous disposons pour les faire expulser, le recours à la force publique étant notre seule solution. Malheureusement, la loi est ainsi faite qu’il faut attendre deux semaines avant que l’autorité préfectorale puisse demander leur expulsion. Dès leur départ, nous avons pris de nouvelles dispositions pour mieux sécuriser ces deux lieux ainsi que tous les sites sensibles de la ville ». Il faut savoir que le site de l’aérodrome est périodiquement occupé depuis plus de trente ans et Franck Louvrier a trouvé une parade: « J’ai décidé de prendre une mesure radicale afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Situé au sud à proximité du Manège des Platanes, il appartient au SIVU de l’aérodrome et il est soumis aux impératifs de la Direction Générale de l’Aviation Civile: constructions ou plantations y sont interdites. En revanche, une Autorisation d’Occupation Temporaire va être signée avant la fin de l’année avec le Manège des Platanes, dont le gérant est justement à la recherche de pâturages pour ses chevaux. Ces équidés vont donc dorénavant occuper ce terrain, y empêchant de fait toute future intrusion de gens du voyage ».

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