La Baule+

Février 2021 // 23 L ’écrivain René Raimbau, qui habite au Croisic, publie « Pourquoi je relis Proust ? », un essai sur le personnage de Mar- cel Proust. Il s'agit aussi d'un exer- cice particulier pour René Raim- bau, qui nous avait habitués à des romans policiers : « L’œuvre de Proust, c’est mon œuvre de chevet. Je lis Proust depuis des décennies, à des périodes différentes et, en fonction de son âge, on ne prend pas forcément la même chose. C’est une œuvre tellement riche que l’on peut y revenir sans arrêt. Je pense que c’est le cas de nom- breux lecteurs de Proust. D’ail- leurs, depuis que j’ai publié ce livre, je reçois beaucoup de lettres de gens qui aiment Proust… Ce- pendant, si l'on prend tous mes ro- mans, il y a toujours le passé qui intervient, cette notion de mé- moire, comme dans « Terminus Le Croisic » où le policier n’est pas chargé de suivre une enquête, parce qu’il est touché de trop près puisque cela le ramène à son passé et c’est pour lui un problème de conscience. Il y a toujours une re- cherche du passé » . René Raimbau qualifie Proust de chirurgien de l’âme : « Quand on lit Proust, on lit en soi et c’est sans doute aussi pour cela que l’on en parle tou- jours autant. C’est une réflexion permanente. Il y a de la poésie, de la psychologie, et c’est quelque chose d’inépuisable » . René Raimbau souhaite donner envie aux gens de découvrir ou re- découvrir l'écrivain : « Il faut ten- ter cette lecture et, depuis que le livre est sorti, certaines personnes ont réagi de cette manière. Une amie m’a dit qu’il y a des gens qui ne comprennent pas que l’on puisse lire toujours le même livre et elle m’a conseillé d’écrire quelque chose sur Proust. J’ai ré- pondu que cela a été fait des cen- taines de fois, par des philosophes ou des écrivains réputés, mais j’ai trouvé le biais pour exprimer ce que je ressentais d’une manière complètement différente par rapport à ce qui pourrait être une analyse ou une explication de texte, puisque j’ai travaillé sur mon ressenti. Finalement, dans son vécu, on retrouve toujours un lien avec cette lecture ». « Pourquoi je relis Proust ? » de René Raimbau est publié aux Éditions du Traict. Le Croisicais René Raimbau publie « Pourquoi je relis Proust ? » Guérande : inscriptions ouvertes pour les activités d’hiver Les inscriptions à l’ensemble des ac- tivités enfance et jeunesse sont pos- sibles sur le Portail Famille ou sur place à la Maison de la Famille. Les Accueils de loisirs sont ouverts aux enfants âgésde 3 à 6 ans et de 6 à 11 ans pendant les vacances. Ils pourront y faire des activités ma- nuelles, sportives, culturelles tout en s’amusant. Les inscriptions se font à la journée ou à la demi-jour- née. Découv’Sport : c’est la découverte d’activités sportives, ludiques et conviviales dont un large panel est proposé´ chaque jour. Cela concerne les enfants de 5 à 13 ans. Qu’il s’agisse de sorties vélo ou de jeux de ballons, ils auront la possibilité´ de se découvrir de nouvelles pas- sions… Les inscriptions se font à la séance ou à la demi-journée. L’Accueil 10-14 ans : à chaque va- cance, une thématique ! Un pro- gramme à la carte afin que chaque jeune s’y retrouve en fonction de ses envies. Lors des prochaines va- cances, ils pourront découvrir de manière ludique le monde des mé- dias. Les inscriptions peuvent s’ef- fectuer à l’activité´, à la demi-journée ou à la journée. Pour rappel, les vacances d’hiver se dérouleront du samedi 20 février au dimanche 7 mars 2021. Les familles sont invitées à mettre à jour le Dos- sier Unique d’Inscription (DUI) de leur enfant sans quoi l’inscription ne pourra pas être acceptée. Enfin, la Ville de Guérande attire l’attention des familles sur le fait que, compte-tenu du contexte sani- taire actuel lié à la Covid-19 et de la possible évolution des protocoles et des directives gouvernementales, les conditions d’accueil des enfants pourraient être modifiées ou limi- tées et les activités de ces services totalement suspendues. Plus d’information : Maison de la Famille, 22 faubourg Saint-Michel à Guérande. Tél. 02 40 15 10 50. T oute la journée du 20 janvier, les résidents, ainsi que le per- sonnel soignant et non-soi- gnant de l’EHPAD Andrée Roche- fort, se sont fait vacciner afin de se protéger contre la Covid-19. Au to- tal, la résidence de retraite compte 60 salariés pour 60 résidents. Les résidents n’ayant pas participé à la campagne sont notamment ceux qui avaient déjà contracté la mala- die, dont certains asymptoma- tiques. Les salariés de moins de 50 ans n’étaient pas concernés. Marion Laloue, adjointe santé, prévoyance, séniors et vice-présidente du CCAS du Pouliguen, a suivi de près l’opé- ration, aux côtés de Thérèse Ron- dineau-François, qui dirige l’établis- sement. Elles expliquent les étapes qui ont permis d’aboutir à ce résul- tat : « Les visites de pré-vaccina- tion, qui durent chacune 45 mi- nutes, ont toutes été réalisées dans le strict respect du protocole. Trois postes de vaccination, tenus par un médecin et trois infirmières, ont été créés, et toute la partie adminis- trative a été réglée. Cette méthode nous permet de vacciner une quin- zaine de personnes à l’heure. Tout le monde peut ainsi être traité la même journée ». La directrice a été la première à se faire vacciner : «C’est une étape fondamentale mais dans tous les cas, les gestes barrières resteront de rigueur » . Les résidents paraissent également confiants : « Pendant le confine- ment, certains d’entre eux ont évi- demment souffert de ne plus voir leurs familles, mais ils ne se sen- taient pas isolés à l’EHPAD et nous confiaient se sentir en sécurité. Nous avions maintenu toutes les activités à la demande de l’ARS, et des visites pouvaient être autori- sées au cas par cas ». À ce jour, au- cun décès lié au virus n’est à déplo- rer au sein de la résidence. C omme de nombreuses communes, La Baule est confrontée à une baisse significative du nombre de mé- decins généralistes et spécia- listes implantés sur son terri- toire. Parmi les raisons de ce phénomène : la rareté du fon- cier et son prix élevé qui sont autant de freins à la création, voire au maintien, de cabinets médicaux privés. Afin de tenter d’inverser cette tendance, la Ville de La Baule a choisi de pri- vilégier la création de maisons de santé pluridisciplinaires. Pour inciter l’installation de nouveaux professionnels de ce secteur, il leur est proposé de venir s’installer dans des locaux modernes qui soient, d’une part à loyers modérés, et d’autre part pourvus de prestations de ser- vices mutualisés (entretien, se- crétariat, logement d’accueil des remplaçants...). Franck Lou- vrier, maire de La Baule, an- nonce que « l’opportunité d’ap- pliquer cette nouvelle volonté politique municipale de santé publique vient de se présenter avec le projet de vente de l’ac- tuelle maison médicale située avenue du Bois d’Amour, en vue de sa transformation pour faire place à un programme immo- bilier. La commune a aussitôt manifesté son intention de se porter acquéreur de ce bien, soit de manière amiable, soit en faisant usage de son droit de préemption ». La superficie de ce site va permettre d’accueillir une dizaine de professionnels de santé. En complément des pra- ticiens déjà installés, cette Mai- son de santé va proposer une of- fre médicale de proximité, modernisée et attractive pour de jeunes praticiens. Création d’une maison de santé à La Baule Premières vaccinations à l’EHPAD du Pouliguen

RkJQdWJsaXNoZXIy MTEyOTQ2