La Baule+

Septembre 2020 // 3 D epuis cet été, la ville de La Baule a relancé la campagne de mar- quage « Ici commence la mer» aux abords des grilles d’eaux pluviales, afin d'alerter la po- pulation sur les risques de pol- lution de l'eau de mer via les saletés déversées dans ces grilles. Annabelle Garand, maire adjointe en charge de l’environnement, souligne que beaucoup de gens ignorent en- core que ces installations sont directement reliées à la mer : « Ces grilles d’évacuation des eaux pluviales vont directe- ment, ou presque, parce qu’il y a un filtre en sable, dans notre océan. On est, hélas, trop souvent confronté à la pré- sence de déchets en tous genres, notamment des mé- gots, des plastiques, et aussi des masques, qui sont négli- gemment jetés dans ces grilles, et qui vont directement polluer notre océan. C’est pour cette raison que nous avons décidé de relancer la campagne « Ici commence la mer » qui a été initiée il y a deux ans, via Cap Atlantique, à travers une ving- taine de plaques qui ont déjà été posées » . Cette sensibilisation s'exerce sous la forme de marquages provisoires aux abords d’une centaine de grilles : « L’initia- tive que nous venons de pren- dre est un peu rapide puisque, à l’aide d’un pochoir et d’une peinture biodégradable à la craie, nous avons peint le mes- sage « Ici commence la mer » sur une centaine de grilles d’évacuation des eaux plu- viales que nous avons jugées stratégiques pour informer les passants que, lorsque l’on jette quelque chose dans une grille, cela va directement dans l’océan ». La municipalité vou- lait être opérationnelle dès cette saison : « Nous sommes sur une action rapide en rai- son de l’affluence touristique importante. Nous avons ob- tenu l’autorisation de Cap At- lantique pour réaliser ces mes- sages et nous allons ensuite relancer la commande de plaques définitives que nous installerons dans un second temps. Il y a quand même 6000 grilles d’évacuation sur la commune et il n’est pas question de toutes les équiper. Nous travaillons d’abord sur les zones touristiques et nous irons ensuite vers les quartiers d’Escoublac et du Guézy » . En conclusion, Annabelle Garand tient à rappeler : « Tout est as- sez complexe et tout se relie. Nous avons chacun notre part de responsabilité pour pren- dre les bons réflexes. L’eau est un bien rare et fragile, et la gestion de l’eau au niveau de notre commune est aussi complexe, parce qu’elle est dé- léguée au niveau de plusieurs administrations ». La Baule : une campagne de sensibilisation à la pollution marine

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