La Baule+

Août 2020 // 3 Franck Louvrier ne veut pas à La Baule de l'ambiance du film « Le Ciel, les Oiseaux et… ta mère ! » C ’est une adresse encore méconnue de nombreux Baulois qui ignorent que L’Hermitage Barrière a un restaurant très agréable côté piscine, ou- vert à tous évidemment, et qui propose une cuisine au four à braise. Il s'agit d'une tendance forte depuis quelques années et les chefs des établissements gastrono- miques, lorsqu’ils peuvent disposer d'un emplacement extérieur, réalisent des re- cettes aux saveurs inimitables grâce au four à braise. C'est le cas de Pierrick Trip- pier, chef des cuisines de L’Hermitage Barrière, qui a équipé depuis quelques années le restaurant extérieur de L’Her- mitage d’un tel four : « Nous maîtrisons parfaitement ce mode de cuisson et nous proposons de la viande, des poissons, des légumes. Nous arrivons même à faire des desserts, comme des gratins » . Jérôme Bodereau, qui a failli devenir MOF (Meilleur ouvrier de France) si le confinement n’était pas intervenu, en est responsable : « C’est un four à charbon capable de monter à 400°. Cela permet de saisir très rapidement une pièce de viande ou des légumes et c’est une cuis- son très rapide pour des petites ou des moyennes pièces. L’objectif est que cela saisisse, que cela croûte dessus et que cela reste moelleux à l’intérieur, avec une cuisson très vive ». La Terrasse propose ainsi une carte très diversifiée, avec du saumon Label Rouge grillé, la brochette de poulet, la brochette de grosses cre- vettes, la brochette de filet de bœuf de Brière, ou encore l’aubergine grillée au citron confit et huile d’argan. La Terrasse se positionne ainsi comme un restaurant spécifique où l'on peut se rendre sans avoir besoin de traverser l’hôtel, en ac- cédant par le portail qui se trouve sur l’esplanade Benoît face à L’Eden Beach. Réservations au 02 40 11 46 46. Le goût inimitable de la cuisine au four à braise à La Terrasse de L’Hermitage Barrière E n 1999, il y a plus de vingt ans, le film « Le Ciel, les Oiseaux et… ta mère ! » racontait l’histoire de jeunes de banlieue qui se re- trouvaient en vacances à Biar- ritz avec l'obsession d’aller dra- guer les filles. À un moment, dans cette comédie, Jamel Debbouze soulignait que le parcours de la petite-bour- geoise se termine souvent à La Baule… Une réputation certes attirante pour une certaine jeu- nesse… Franck Louvrier à l’oc- casion de la réception des ren- forts saisonniers de sécurité, s’est montré très déterminé sur ce point, sans mâcher ses mots, en martelant qu’il n’est pas question que La Baule de- vienne la base arrière de cer- tains quartiers nantais avec des individus qui fument la chicha sur la plage. Le nouveau maire de La Baule a indiqué que les plaintes sont nombreuses : «Je l’ai dit et redit depuis plus de trois ans, l’insécurité´ explose dans les zones urbaines, comme à Nantes, et même à Saint-Nazaire dorénavant. Nous avons beau être dans un secteur encore préservé´, cette délinquance n’a aucune raison de s’arrêter aux portes de nos villes. Nous devons donc anti- ciper ce phénomène et assurer la sécurité´ des biens et des per- sonnes qui résident ou séjour- nent dans notre baie. Nous ne sommes en fonction que de- puis quelques jours, mais une tension palpable croissante se fait déjà` sentir de la part des administrés. » Franck Louvrier a notamment déclaré : « Nous ne pouvons rester résignés et accepter toutes ces dégrada- tions, ces petits larcins, au pré- texte qu’ils ne seraient finale- ment pas graves, sans parler des actes délictuels, par exem- ple le braquage récent d’un dé- bit de tabac. Depuis quelques saisons, déjà`, nous subissons ici l’arrivée d’une population qui ne correspond pas à la clientèle habituelle de nos communes. Je refuse que La Baule - Escoublac et nos deux voisines soient la base arrière de certains quartiers nantais. C’est pourquoi je vous de- mande particulièrement d’agir avec une grande fermeté dans l’application des arrêtés mu- nicipaux en vigueur. Je pense en particulier à toutes ces per- sonnes qui remontent de la plage sans décence, qui déam- bulent ensuite torse nu dans les rues de la ville, ou celles qui fument le narguilé´ sur la plage sans vergogne, malgré´ l’inter- diction par arrêté´ municipal.»

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